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poetica
Mercredi (20/05/09)
Revue littéraire-La littérature et les arts contemporains
--> Les chroniques de la Luxiotte

Les chroniques de la Luxiotte, magazine littéraire indépendant dirigé par Alain Jean-André, doivent leur nom à la petite ville française "Luxeuil" où il a été créé. Site perso en 1998 (date de création), ce magazine est devenu une revue électronique ouverte à la littérature et aux arts. Il comprend des Brèves littéraires et des Brèves d'art revues régulièrement. A côté de l'information, cette revue électronique propose un espace de création qui répond aux exigences d'une revue de qualité. On y trouve des textes d'auteurs, des carnets photos.

Ce site favorise l'expression personnelle et l'échange d'informations. Il comprend une partie littéraire, "Liseurs, Liseuses, Lisières" dans laquelle vous pouvez puiser des articles sur des livres, vous informer sur des éditeurs, lire des fiches bio-bibliographiques d'auteurs. La partie "Art, artistes & Co" présente des chroniques sur les expositions, des plasticiens., des photographes, etc. Enfin, des dossiers évolutifs permettent de puiser aux ressources importantes de ce site.

Dernière mis à jour : 20 mai 2009

www.luxiotte.net

Ecrit par Awatef1, a 16:10 dans la rubrique "Publication".
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Mardi (28/03/06)
Littérature Comparée
Littérature du Sahel

http://www.critaoi.auf.org/COLLOQUE-INTERNATIONAL-SUR-LE,65

        La littérature comparée étant un champ de prospection continuel, et vu que c'est l'intitulé d'un module en cours de 1ère année magister, ce serait intéressant d'établir les similitudes et les différences entre notre littérature Maghrébine et une autre ,du moment qu'elle soit aussi d'expression française. 

    J'invite vivement mes camarades et tout étudiant en littérature à consulter le site du CRITAOI ; D'aprés la dernière mise à jour  (20 janvier 2006), ce réseau s'est adressé à la communauté scientifique et culturelle, lors d'un colloque à Ouagadougou, du 20 au 24 février 2006: un séminaire qui avait pour thème la littérature du Sahel.

    Le CRITAOI est constitué de chercheurs qui travaillent sous l'égide de l'Agence universitaire de la Francophonie: Ils ont pour objectifs la valorisation et le soutien des productions littéraires francophones en Afrique subsaharienne et dans l'Océan indien.

    En parcourant la communication du séminaire, axée sur l'aspect théorique, l'analyse des oeuvres et la réception littéraire, on découvre les nouveaux concepts inhérents à cette forme particulière de littérature: émergence et espace.Sans oublier les différentes formes d'analyse de la création littéraire dans les régions citées,  oscillant entre tradition et modernité.

   Les étudiants désireux de se documenter sur le sujet pourront consulter les actes des colloques précédents, télécharger des documents ou même proposer d'autres thèmes.Quant aux chercheurs désireux d'adhérer au réseau, ils n'auront qu'à suivre les modalités de participation ou contacter le coordonnateur scientifique du colloque, dont les coordonnées sont disponibles sur le site.

Ecrit par Hind1, a 15:48 dans la rubrique "Publication".
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Jeudi (23/03/06)
Dans le cadre: Changement dans les modalités d'évaluation
--> Littérature générale et comparée.

Après avoir lu votre commentaire publié le 21 Mars 2006 je propose à mes collegues de consulter la revue TRANS que je trouve riche en articles récents concernant la littérature générale et comparée. Sur la page d'accueil ils peuvent accéder au dernier et prochain numéro de la revue, l'actualité littéraire et encore faire une recherche sur d'autres thèmes.  

TRANS, Revue scientifique française publiée par l'université Sorbonne nouvelle Paris III. Elle s'intéresse à la littérature générale et comparée visant un public universitaire; étudiants, enseignants et chercheurs. Dans son premier numéro paru janvier 2006, Sihem Sidaoui doctorante à l'université a fait une étude comparative entre la littérature française et la littérature maghrébine (tunisienne)  pour laquelle elle a publié un article intitulé " Pour une approche socio- poétique du roman contemporain: la figure du sujet dans la narration- entre les champs littéraires français et tunisiens francophones".Elle a opté pour la question de la possibilité de trouver des points de rencontre entre la manière de raconter une histoire et la façon dont l'Histoire est comprise dans telle ou telle société. Elle a posé cette question à des romans français et tunisiens contemporains, afin de déceler les différences entre ces deux aires culturelles et sociales. cet article est joignable sur le site:

http://trans.univ-paris3.fr/article.php3?id_article=40

On vous propose le site de la revue TRANS dans lequel des articles sur la littérature générale et comparée sont téléchargeables au format pdf.

http://trans.univ-paris3.fr/

Ecrit par Sandra1, a 16:49 dans la rubrique "Publication".
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Jeudi (16/03/06)
Département d'études littéraires
--> Publication

http://www.litterature.uqam.ca/pages/liste_publication.asp

      L'UQAM, l'université du Quebec à Montréal, est une prestigieuse faculté publique de langue française. Son département d'études littéraires est une structure qui a pour but la conception, l'étude et l'enseignement de la littérature et qui publie également une multitude de revues axées sur la recherche littéraire.

       http://www.uqam.ca/apropos/

     Sur la page d'accueil  figure une liste impressionante de publications qui relèvent du département, ayant toutes trait au domaine littéraire.Parmi elles:"Main blanche" "Posture" et "Lapsus"; des publications crées et gérées par les étudiants et qui offrent un espace de création vital.On peut citer également"Voix et images", une revue consacrée à la littérature quebecoise, et "Figura" qui édite et diffuse les résultats des différentes recherches.

      D'autres publications sont citées sur la page d'accueil, même si elles ne relèvent pas du département littéraire de l'UQAM:"Les cahiers du Celat", spécialisée en sciences humaines et sociales, "Exit", une revue de poésie, et"Globe", une revue qui publie des articles scientifiques dans une perspective pluridisciplinaire.

      Une visite de ces sites peut s'avérer utiles pour les étudiants désireux d'approfondir laur recherche littéraire.Les dates de création des revues, leur vocation, les noms des rédacteurs en chef et les coordonnées des responsables sont disponibles.

Ecrit par Abla2, a 22:04 dans la rubrique "Publication".
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Université de la sorbonne nouvelle Paris III
--> Littérature générale et comparée.

TRANS, Revue scientifique française publiée par l'université Sorbonne nouvelle Paris III. Elle s'intéresse à la littérature générale et comparée visant un public universitaire; étudiants, enseignants et chercheurs. Dans son premier numéro paru janvier 2006, Sihem Sidaoui doctorante à l'université a fait une étude comparative entre la littérature française et la littérature maghrébine (tunisienne)  pour laquelle elle a publié un article intitulé " Pour une approche socio- poétique du roman contemporain: la figure du sujet dans la narration- entre les champs littéraires français et tunisiens francophones".Elle a opté pour la question de la possibilité de trouver des points de rencontre entre la manière de raconter une histoire et la façon dont l'Histoire est comprise dans telle ou telle société. Elle a posé cette question à des romans français et tunisiens contemporains, afin de déceler les différences entre ces deux aires culturelles et sociales. cet article est joignable sur le site:

http://trans.univ-paris3.fr/article.php3?id_article=40

On vous propose le site de la revue TRANS dans lequel des articles sur la littérature générale et comparée sont téléchargeables au format pdf.

http://trans.univ-paris3.fr/

Ecrit par Sandra1, a 16:24 dans la rubrique "Publication".
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De la nécéssité des commentaires des oeuvres
--> De Patrice Houzeau à Chriss

http://290364.canalblog.com/archives/2006/02/09/1346140.html

      J'ai trouvé un blog dans lequel un critique répond au commentaire fait par une certaine Chriss à propos d'une note sur une strophe des " Mains de Jeanne-Marie" d'Arthur Rimbaud.Son article date du 16/11/2005 .

      Cette personne accuse les commentaires d'être hasardieux , il lui répond d'une manière très adéquate , en argumentant ses propos .

       Il commence par lui faire deux remarques : la première est qu'en lisant un texte , il faudrait chercher ce que le texte nous dit et non pas ce que l'auteur veut dire , il donne plusieurs exemples comme les tableaux de" Salvador Dali"  , "Le Petit Chaperon Rouge" et tout le jeu de la polysémie ce qu'a apporté  la psycanalyse par la suite . La deuxième est que commenter un texte c'est aussi le décrire et l'analyser parce que tous les savoirs et les sciences humaines commencent par là , il donne aussi l'exemple des ethnologues et des sociologues .

       C'est aussi le cas de la littérature , il donne l'exemple de Kafka , de Joyce et Beckett  ,comment ces gens sont devenus des géants de la littérature et que Clavel est juste un faiseur de textes , c'est par l'analyse et le commentaire .

       Enfin , il conclut que commenter un texte c'est aussi écrire , si l'analyse doit être objective -puisque il s'agit d'une descriptipn - le commentaire est avant tout un bon texte et il laisse entendre que son opinion n'est pas toujours juste.            

        Alors, si des littéraires ,"comme vous", veulent vraiment en savoir d'avantage , ils n'ont qu'à visiter le site sus-cité!

Ecrit par Radia1, a 13:53 dans la rubrique "Publication".
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Mercredi (15/03/06)
lecteurs et enseignement de la littérature

http://www.uhb.fr/labos/celam/colloques/colloque_sujetlecteur.htm 

    Le site ci-dessus vous renvoie à un colloque intitulé"Sujets lecteurs et enseignement de la littérature".

   Ce colloque a été organisé le 28 29et30 Janvier 2004 à l'université Rennes2 sous la direction de Gérard Langlade et AnnieRouxel(Renne2).

   Ce colloque a exploré les espaces de liberté dont jouissent les lecteurs réels face à des oeuvres qui codifient implicitement la façon dont elles entendent être lues.

    Il se donne pour objectif d'examiner le rôle de l'école dans cette tension entre les droits des textes et les droits des lecteurs.

   Tant de questions importantes concernant le lecteur, l'oeuvre ,les contraintes,... ont été exposées dans cette rencontre.

   Alors, j'invite ceux qui sont motivés par ce thème a exploré ce site pour découvrir ce qu'il dissimule.    Bonne navigation.

Ecrit par Abla2, a 22:57 dans la rubrique "Publication".
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Les Articles littéraires et politiques de Paul Nizan
--> Quoiqu'il y ait beaucoup de livres, croyez-moi, peu de gens lisent ;

www.humanite.presse.f

Ce premier volume rassemble des textes datant de 1923 à 1935. Nizan écrivait beaucoup, car il était sur tous les fronts de l’époque. Si sa vie littéraire ne commence pas avec son adhésion au Parti communiste, il est indéniable que celle-ci l’accélère. Tout ce que Nizan lit lui est occasion d’en dégager l’intérêt idéologique ou politique, sans s’embarrasser de vaines élégances. L’élégance est de dire pour quelle cause on parle. Il se place en tête de ceux qui refusent de séparer la littérature de la question sociale, celle-ci de la révolution, et donc de l’action du Parti communiste. Nizan s’est fait le porte-voix de la cause communiste et tient son rôle avec maestria.

Il lit et critique beaucoup, avec une verve réjouissante, dont on ne trouve plus guère l’équivalent. D’abord, pour stigmatiser les pions du camp de la bourgeoisie qu’il descend sans manières. Parlant de l’édition d’un ouvrage de Chiappe, il écrit : « Admirable collection où s’unissent les curés à mitre et à tiare, les policiers, les traîtres, les maréchaux, les fabricants de guerre, les radicaux, les fascistes et l’Armée du salut. La bêtise bourgeoise s’y étale avec une merveilleuse satisfaction de soi-même... » Inversement, il n’oublie jamais qu’il parle pour les prolétaires, dont il veut renforcer la prise de conscience, que l’URSS est leur grande lueur et qu’il faut la défendre. Il ausculte la littérature française, détectant les talents, indiquant de quel côté ils penchent. Cela donne des textes des plus subtils sur Céline, Drieu, Gide et quelques autres, mais parfois de belles erreurs, quand il choisit Georgette Guéguen contre Marguerite Yourcenar. Nizan était un homme de parti pris et le revendiquait.

Jusqu’à présent, on le connaissait plutôt par le début de son légendaire pamphlet, Aden Arabie, « J’avais vingt ans. Je ne laisserai personne dire que c’est le plus bel âge de la vie », repris par vingt commentateurs. Presque tout Nizan est d’ailleurs en germe dans ces deux phrases : l’appétit de vie, la jeunesse, le malheur, le droit à l’insurrection, exprimés dans un style rapide, précis, élégant, sans apprêt. Après cette tonitruante entrée en littérature, il restait à faire une oeuvre, ce qu’il a entrepris avec la gourmandise et la pugnacité de quelqu’un qui attendait tout de la vie et de la révolution. Une balle allemande, près de Dunkerque, en 1940, y a mis fin. Nous n’aurons pas la suite de la Conspiration, cette Soirée à Somosierra, perdue à jamais.

L’autre élément de la légende de Nizan est sa démission du Parti communiste en 1939, à la suite du pacte germano-soviétique. Elle a joué pour en faire une victime du Parti communiste, qui pendant longtemps lui garda rancune de l’avoir abandonné au moment où il était interdit. De ce fait, Nizan a souvent été utilisé contre son parti et il n’est pas sûr que cela ait servi sa cause de romancier. C’est bien à tort que Jacques Deguy avance, dans sa préface, qu’Aragon prit ombrage du succès de celui qui apparaissait comme son brillant second. Rengaine dont on aurait pu être débarrassés. Nizan était brillant, mais la galaxie littéraire communiste comportait d’autres étoiles non moins brillantes. Voir sur ce point la liste des collaborateurs de Commune.

Ce volume replace Nizan dans les perspectives qu’il se donnait et le sort des stéréotypes dans lesquels son image est restée longtemps figée. Il faut souhaiter qu’Anne Mathieu, architecte de cette édition, puisse publier rapidement les trois autres tomes.

Paul Nizan, Articles littéraires et politiques,

tome I, 1923-1935. Textes réunis, présentés et annotés

par Anne Mathieu.

Éditions Joseph K, 2005. 566 pages, 30 euros.

François Eychart

Article paru dans l'édition du 28 février 2006.                                                                                                            

Ecrit par Meriem1, a 18:06 dans la rubrique "Publication".
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Human Bomb
--> www.zone-litteraire.com
 Cet article est une goutte d'eau dans un océan d'information, visitez zone-littéraire pour en savoir davantage sur d'autres ouvrages... 
 L'attentat
Yasmina Khadra
Julliard



Un médecin apprend que sa femme est morte dans un attentat
à Tel-Aviv et qu’elle est le kamikaze qui s’est fait exploser. Se
bousculent alors dans son esprit, l’incompréhension puis la
révolte avant le renoncement à une vie sagement organisée.

On peut gager qu’actualité brûlante, Islam terrorisant, et autres
Intifada vont immanquablement continuer de fournir matière à
des romans plus ou moins recommandables, et qui garniront
longtemps les étals des librairies. Parmi ces titres,
L’attentat, de Yasmina Khadra est une heureuse
surprise.

Dès la première page, cela explose. On venait de se caler sur
son coussin, on pensait presque encore à autre chose quand,
dans un souffle, les murs s’écroulent sur nous. D’emblée, les
sirènes, les grands blessés, emplissent l’espace. Puis
commence l’histoire, inquiétante et à mots choisis dont l’auteur
va se délecter. Une autre déflagration, cette fois dans un
restaurant d’Haqirya, aux portes de l’hôpital où exerce le
narrateur, le Dr Amine Jaafari, éminent chirurgien et Arabe
naturalisé Israélien. Il se jette au milieu du tumulte pour tenter
de sauver ce qui peut l’être, parmi les brancards et les chairs à
nu, la panique et les yeux révulsés. Le calme revenu, des
indices font se tourner vers lui l’officier chargé de l’enquête. On
suit alors le médecin dans sa descente de l’odieux vers le pire.
On frémit quand il lui faut reconnaître son épouse Sihem, dans
les restes d’un corps rassemblé parmi les victimes. Le portrait
du kamikaze n’étant pas celui qui nous est brossé à grands
traits habituellement, on frémit à nouveau quand le Dr Amine
apprend que sa femme fut la résolue bombe humaine. Rien
d’incongru dans cette idée ; des jeunes filles, elles-mêmes
épouses ou sœurs, ont signé dans l’histoire très récente le
même acte incompréhensible imaginé ici.
Soumis à la question, sans précaution, des heures durant, le
chirurgien niera la vérité ; il se la niera tout autant. Viendront vite
le rejet de ses pairs, la vindicte, les errances dans les rues de la
ville, les check-points, les vexations ordinaires, les tentatives
obligées de survivre. Mais aussi la main tendue de Kim Yehuda,
collègue et néanmoins amie, juive, ou même celle de
l’inspecteur Naveed Ronen. Car, chose rare dans les histoires
sur fond de conflit au Proche-Orient, musulmans et juifs se
côtoient dans ce roman, se parlent, s’estiment ou se jalousent
comme des êtres humains et non comme des représentants.
On espère que cela se rencontre dans la vraie vie. Ce n’est pas
« eux et nous » ; l’auteur traite tout son monde sur le même plan
et personne n’est épargné. Les mains tendues seront
repoussées et le Dr Amine s’attaquera à plus implacable que lui
quand il tentera de reconstituer les dernières heures de sa
compagne et de comprendre ce qui l’a poussée à l’acte. Jenine,
Ramallah, les noms sont évocateurs. Les points de vues
changent littéralement selon qu’on se trouve à Tel-Aviv ou à
Bethléem, l’air est oppressant et quand vient la courte
description d’un paysage champêtre, entraperçu à travers la vitre
d’un taxi, c’est un baume. L’histoire est écrite, d’une plume
nerveuse, de l’intérieur et on y est ; Yasmina Khadra semble,
comme son personnage, et non sans une certaine hardiesse,
dans la même quête d’une explication vouée à l’échec.

Mohammed Moulessehoul qui - premier acte symbolique dans
sa carrière d’écrivain - a choisi pour pseudonyme deux prénoms
de sa propre épouse, a longtemps caserné comme officier sous
les drapeaux algériens. Il a pu, on l’imagine, être le témoin de
carnages et en garder un souvenir intact qui lui fait rendre par le
détail et avec un réalisme donnant froid dans le dos, l’horreur et
le feu, la brutalité totale ; le regard est aigu, réfléchi. Yasmina
Khadra a écrit plusieurs polars, et cette histoire est sur le même
ton, avec interrogatoires musclés, yeux pochés, et apostrophes
émaillées d’argot. Certes, on s’étonne parfois quand le
chirurgien de Tel-Aviv, comme le moudjahid de Nazareth ou
l’ascète, parsème un discours, par ailleurs châtié,
d’expressions qui sont celles d’un lascar au pied d’une tour de
béton. Mais peu importe.
On peut surtout apprécier que l’auteur nous dise là un chant
d’amour, fort et émouvant, loin des présupposés du genre. On a
le droit, du moins, de lire son roman comme tel car « lorsque
l’horreur frappe, c’est toujours le cœur qu’elle vise en premier »
; l’acte de Sihem n’est pas si loin du crime passionnel. Nous
revient alors à l’esprit que dans « attentat-suicide », il y a le mot
« suicide ». Reste qu’à la pudeur, ici, il n’est pas attenté. On
souhaite bon vent à ce roman, en lice pour le Goncourt et le
Femina, qu’on referme en pensant à ces rues de la planète où il
est impossible de vaquer sans angoisse aux plus banales
occupations. On se dit qu’on a de la chance.

Olivier Ngog


Ecrit par Meriem1, a 17:42 dans la rubrique "Publication".
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Revue littéraire
--> Pleutil : champs d’expérimentation littéraire

Pleutil.net :

Le 16 Mars 2002  une association française bénévole à but non lucratif a mis au point ce site en vue de promouvoir la littérature contemporaine.

Au fait, il ne s’agit pas d’une simple revue littéraire ; c’est un espace libre de création à part entière oeuvrant à susciter une littérature vivantes en faisant office de carrefours entre des textes d’auteurs d’horizons différents, en utilisant des ressources spécifiques à internet.

Ce projet a été fondé  par  AUDREY CAMUS, allocataire et chargé de cours à Paris III domaine de recherche : les pays imaginaires en littérature française du XXe siècle, Boris Vian. Directrice du projet et présidente de l’association et membre du comité de lecture en collaboration avec :

 JOHAN FAERBER, ATER à Paris III, dont le domaine de recherche est:l’esthétique baroque du nouveau roman, roman contemporain, premier roman, écriture des ruines : il est aussi secrétaire de l’association.

JEROME.VOGEL est un, designer indépendant, concepteur et réalisateur du PLEUTIL, trésorier de l’association, webmaster.

Ainsi que  toute l’équipe du comité de lecture

   Pour réussir ce projet  ces  responsables de renom s’appuient sur une démarche originale qui consiste en une  collecte de textes et d’auteurs sensés  d’orienter le lectorat dans cette aventure littéraire.Si bien que l’objectif de ce site est loin d’être commercial ; une cotisation qui s’estime à 15£ environ est souhaitée de la part de ses usagers ne serait ce que pour lui assurer une continuation et une bonne évolution.

 

Ecrit par Awatef1, a 13:52 dans la rubrique "Publication".
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